Les clés pour réussir un partenariat public-privé (PPP) au Maroc
12/10/25 11:24
Le Maroc s’est imposé ces dernières années comme l’un des pays africains les plus dynamiques en matière de partenariats public-privé (PPP).
Ce modèle, qui permet à l’État et aux entreprises privées de collaborer sur des projets structurants, constitue un levier essentiel pour financer les infrastructures, moderniser les services publics et accélérer la croissance économique.
Mais réussir un PPP au Maroc ne s’improvise pas : cela exige une compréhension fine du cadre légal, des mécanismes de financement et des attentes des autorités publiques.
1. Comprendre le cadre juridique du PPP au Maroc
Le Maroc s’est doté depuis 2014 d’une loi spécifique (loi n°86-12, révisée en 2021) encadrant les contrats de partenariat public-privé. Ce cadre juridique définit les règles de sélection, d’exécution et de contrôle des projets, garantissant transparence, équité et performance.
Points essentiels à retenir :
• Les projets PPP peuvent concerner les infrastructures, l’énergie, les transports, la santé, l’éducation ou le numérique.
• La Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation (DEPP) coordonne et valide les dossiers.
• Les appels à projets doivent démontrer la viabilité financière et l’intérêt économique du partenariat.
Le Maroc encourage particulièrement les PPP dans les régions en développement et les secteurs stratégiques comme les ports, l’eau, les énergies renouvelables et les hôpitaux.
2. Identifier le bon partenaire institutionnel
La réussite d’un PPP repose sur la bonne entente entre les partenaires. Du côté public, le porteur du projet peut être un ministère, une agence nationale, ou une collectivité territoriale. Du côté privé, il peut s’agir d’un investisseur, d’un consortium technique ou d’un opérateur de service.
Clés de succès :
• Bien comprendre la mission et les attentes de l’institution publique.
• Établir une relation de confiance dès la phase d’étude.
• Favoriser la communication transparente sur les délais, coûts et risques.
Exemple : les projets de dessalement de l’eau de mer à Agadir et Dakhla ont été menés avec des consortiums internationaux ayant une forte expertise technique et financière.
3. Monter un plan de financement solide et crédible
Les PPP reposent souvent sur des investissements à long terme, où la rentabilité s’étale sur plusieurs années. Un plan de financement doit donc intégrer :
• La part du financement privé (capitaux propres, emprunts, partenaires techniques)
• Les garanties de l’État ou les subventions publiques éventuelles
• La durée de concession et le modèle de partage des revenus
Astuce : un bon projet PPP met en avant non seulement sa rentabilité économique, mais aussi son impact social et environnemental (emploi, durabilité, inclusion).
Les institutions financières internationales (Banque Mondiale, BAD, BEI, etc.) soutiennent de plus en plus ces projets au Maroc, notamment dans les infrastructures vertes.
4. Étude de faisabilité : la clé avant toute négociation
Avant toute signature, une étude de faisabilité rigoureuse est indispensable pour :
• Évaluer les besoins réels du marché et des usagers
• Déterminer le modèle contractuel adapté (BOT, BOO, DBFO, etc.)
• Identifier les risques (juridiques, politiques, techniques) et proposer un plan de mitigation
Chez Pasarela Consulting, nous accompagnons nos clients dans la préparation de ces études pour garantir que leur proposition soit crédible, chiffrée et conforme aux exigences marocaines.
5. Les secteurs les plus prometteurs pour les PPP en 2025
Le Maroc a identifié plusieurs domaines prioritaires :
• Énergies renouvelables (centrales solaires, éoliennes, hydrogène vert)
• Infrastructures portuaires et logistiques
• Santé publique (construction et gestion d’hôpitaux régionaux)
• Formation professionnelle et éducation
• Traitement des eaux et assainissement
• Smart cities et infrastructures numériques
Ces projets, souvent soutenus par des fonds internationaux, offrent des rendements attractifs et une stabilité contractuelle unique dans la région.
Mais réussir un PPP au Maroc ne s’improvise pas : cela exige une compréhension fine du cadre légal, des mécanismes de financement et des attentes des autorités publiques.
1. Comprendre le cadre juridique du PPP au Maroc
Le Maroc s’est doté depuis 2014 d’une loi spécifique (loi n°86-12, révisée en 2021) encadrant les contrats de partenariat public-privé. Ce cadre juridique définit les règles de sélection, d’exécution et de contrôle des projets, garantissant transparence, équité et performance.
Points essentiels à retenir :
• Les projets PPP peuvent concerner les infrastructures, l’énergie, les transports, la santé, l’éducation ou le numérique.
• La Direction des Entreprises Publiques et de la Privatisation (DEPP) coordonne et valide les dossiers.
• Les appels à projets doivent démontrer la viabilité financière et l’intérêt économique du partenariat.
Le Maroc encourage particulièrement les PPP dans les régions en développement et les secteurs stratégiques comme les ports, l’eau, les énergies renouvelables et les hôpitaux.
2. Identifier le bon partenaire institutionnel
La réussite d’un PPP repose sur la bonne entente entre les partenaires. Du côté public, le porteur du projet peut être un ministère, une agence nationale, ou une collectivité territoriale. Du côté privé, il peut s’agir d’un investisseur, d’un consortium technique ou d’un opérateur de service.
Clés de succès :
• Bien comprendre la mission et les attentes de l’institution publique.
• Établir une relation de confiance dès la phase d’étude.
• Favoriser la communication transparente sur les délais, coûts et risques.
Exemple : les projets de dessalement de l’eau de mer à Agadir et Dakhla ont été menés avec des consortiums internationaux ayant une forte expertise technique et financière.
3. Monter un plan de financement solide et crédible
Les PPP reposent souvent sur des investissements à long terme, où la rentabilité s’étale sur plusieurs années. Un plan de financement doit donc intégrer :
• La part du financement privé (capitaux propres, emprunts, partenaires techniques)
• Les garanties de l’État ou les subventions publiques éventuelles
• La durée de concession et le modèle de partage des revenus
Astuce : un bon projet PPP met en avant non seulement sa rentabilité économique, mais aussi son impact social et environnemental (emploi, durabilité, inclusion).
Les institutions financières internationales (Banque Mondiale, BAD, BEI, etc.) soutiennent de plus en plus ces projets au Maroc, notamment dans les infrastructures vertes.
4. Étude de faisabilité : la clé avant toute négociation
Avant toute signature, une étude de faisabilité rigoureuse est indispensable pour :
• Évaluer les besoins réels du marché et des usagers
• Déterminer le modèle contractuel adapté (BOT, BOO, DBFO, etc.)
• Identifier les risques (juridiques, politiques, techniques) et proposer un plan de mitigation
Chez Pasarela Consulting, nous accompagnons nos clients dans la préparation de ces études pour garantir que leur proposition soit crédible, chiffrée et conforme aux exigences marocaines.
5. Les secteurs les plus prometteurs pour les PPP en 2025
Le Maroc a identifié plusieurs domaines prioritaires :
• Énergies renouvelables (centrales solaires, éoliennes, hydrogène vert)
• Infrastructures portuaires et logistiques
• Santé publique (construction et gestion d’hôpitaux régionaux)
• Formation professionnelle et éducation
• Traitement des eaux et assainissement
• Smart cities et infrastructures numériques
Ces projets, souvent soutenus par des fonds internationaux, offrent des rendements attractifs et une stabilité contractuelle unique dans la région.