Le e-Dirham : la révolution numérique de la monnaie marocaine
19/10/25 21:45
Le Maroc s’apprête à franchir une étape majeure dans sa modernisation financière avec l’arrivée du e-Dirham, la future monnaie numérique nationale émise par Bank Al-Maghrib (BAM). Contrairement aux cryptomonnaies décentralisées, le e-Dirham sera garanti par l’État et équivalent à la monnaie fiduciaire actuelle : 1 e-Dirham = 1 dirham physique.
Une transformation stratégique
Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme : réduire la dépendance au cash, renforcer l’inclusion financière, et accompagner la transition vers une économie plus transparente et connectée. Le e-Dirham devrait faciliter les paiements instantanés, réduire les coûts liés à la gestion du cash et offrir aux citoyens un moyen simple et sécurisé de payer, recevoir ou transférer de l’argent depuis un portefeuille numérique.
Comment fonctionnera le e-Dirham ?
Les utilisateurs disposeront d’un portefeuille numérique (application mobile ou service bancaire) leur permettant de :
• stocker des e-Dirhams,
• payer chez les commerçants,
• régler leurs factures ou transferts,
• et convertir librement entre monnaie physique et numérique.
Le e-Dirham ne créera pas de nouvelle devise : il s’agit d’une forme électronique du dirham marocain, entièrement contrôlée par la banque centrale.
Et pour ceux qui utilisent encore le cash ?
Les détenteurs d’argent liquide n’ont aucune inquiétude à avoir à court terme :
• Le cash conservera sa valeur et restera accepté.
• Il sera toujours possible de convertir les billets en e-Dirhams sans perte ni pénalité.
• Cependant, à mesure que le numérique s’imposera, les paiements en espèces deviendront moins pratiques, voire restreints pour certaines opérations importantes.
Selon les projections, le Maroc pourrait voir la part du cash dans les transactions passer de plus de 90 % aujourd’hui à 60 % en 2030, voire moins de 50 % en 2035. Le liquide ne disparaîtra pas, mais deviendra un mode de paiement minoritaire et encadré.
Les enjeux majeurs :
Les avantages
• Réduction du coût du cash (transport, sécurité, fraude).
• Inclusion financière pour les non-bancarisés.
• Meilleure traçabilité des flux d’argent publics et privés.
• Paiements rapides et sécurisés, y compris dans les zones rurales.
Les défis
• Protection des données personnelles et de la vie privée.
• Formation et accompagnement des populations peu connectées.
• Risque d’exclusion pour les personnes âgées ou sans accès numérique.
• Nécessité d’un cadre juridique clair encore en préparation.
Un chantier en cours
Bank Al-Maghrib a confirmé que les tests du e-Dirham sont en cours depuis 2025, en collaboration avec les banques marocaines et des partenaires internationaux. Un projet de loi spécifique encadrant cette monnaie numérique est en discussion au ministère de l’Économie et des Finances. Le déploiement national se fera progressivement sur plusieurs années, afin d’assurer la sécurité, la confiance et l’accessibilité à tous.
Vers un Maroc sans cash ?
Le e-Dirham ne vise pas à abolir les billets, mais à offrir une alternative moderne, traçable et inclusive. Dans un pays où près de 30 % de l’économie reste informelle, cette innovation pourrait réduire les inégalités financières, encourager la transparence et positionner le Maroc comme un pionnier africain de la monnaie numérique souveraine.
Une transformation stratégique
Ce projet s’inscrit dans une vision à long terme : réduire la dépendance au cash, renforcer l’inclusion financière, et accompagner la transition vers une économie plus transparente et connectée. Le e-Dirham devrait faciliter les paiements instantanés, réduire les coûts liés à la gestion du cash et offrir aux citoyens un moyen simple et sécurisé de payer, recevoir ou transférer de l’argent depuis un portefeuille numérique.
Comment fonctionnera le e-Dirham ?
Les utilisateurs disposeront d’un portefeuille numérique (application mobile ou service bancaire) leur permettant de :
• stocker des e-Dirhams,
• payer chez les commerçants,
• régler leurs factures ou transferts,
• et convertir librement entre monnaie physique et numérique.
Le e-Dirham ne créera pas de nouvelle devise : il s’agit d’une forme électronique du dirham marocain, entièrement contrôlée par la banque centrale.
Et pour ceux qui utilisent encore le cash ?
Les détenteurs d’argent liquide n’ont aucune inquiétude à avoir à court terme :
• Le cash conservera sa valeur et restera accepté.
• Il sera toujours possible de convertir les billets en e-Dirhams sans perte ni pénalité.
• Cependant, à mesure que le numérique s’imposera, les paiements en espèces deviendront moins pratiques, voire restreints pour certaines opérations importantes.
Selon les projections, le Maroc pourrait voir la part du cash dans les transactions passer de plus de 90 % aujourd’hui à 60 % en 2030, voire moins de 50 % en 2035. Le liquide ne disparaîtra pas, mais deviendra un mode de paiement minoritaire et encadré.
Les enjeux majeurs :
Les avantages
• Réduction du coût du cash (transport, sécurité, fraude).
• Inclusion financière pour les non-bancarisés.
• Meilleure traçabilité des flux d’argent publics et privés.
• Paiements rapides et sécurisés, y compris dans les zones rurales.
Les défis
• Protection des données personnelles et de la vie privée.
• Formation et accompagnement des populations peu connectées.
• Risque d’exclusion pour les personnes âgées ou sans accès numérique.
• Nécessité d’un cadre juridique clair encore en préparation.
Un chantier en cours
Bank Al-Maghrib a confirmé que les tests du e-Dirham sont en cours depuis 2025, en collaboration avec les banques marocaines et des partenaires internationaux. Un projet de loi spécifique encadrant cette monnaie numérique est en discussion au ministère de l’Économie et des Finances. Le déploiement national se fera progressivement sur plusieurs années, afin d’assurer la sécurité, la confiance et l’accessibilité à tous.
Vers un Maroc sans cash ?
Le e-Dirham ne vise pas à abolir les billets, mais à offrir une alternative moderne, traçable et inclusive. Dans un pays où près de 30 % de l’économie reste informelle, cette innovation pourrait réduire les inégalités financières, encourager la transparence et positionner le Maroc comme un pionnier africain de la monnaie numérique souveraine.
